Bande de logos partenaire de l'Université Populaire Ventoux

projet leader :
étude de faisabilité pour la création d'une ressourcerie sur le territoire du gal ventoux

pictogramme noir d'une paire de jumelle

Constats

pictogramme noir d'une ampoule

Étude d'opportunités

pictogramme noir d'une cible avec une flèche

Objectifs de la ressourcerie

une méthode participative

Étude quantitative et qualitative

Implication de tous les acteurs pour garantir la pérennité du projet

World Cafés, débats mouvants

quelques chiffres

compte rendu

Des visites et entretiens directs

L’étude a permis de rencontrer 39 personnes représentant 21 structures en visites de sites et entretiens semi directifs réalisés en direct, dont : 

4 collectivités locales

(CoVe, CC Sorgues du Comtat, CC Vaison Ventoux, CC Ventoux Sud)

3 ONG

(Secours catholique, La Croix rouge, Emmaüs)

10 ressourceries actives

(La Musardière, Ressourcerie Apt-Luberon, La Miraille, Histoire d’objets, E-trier, Ancre, Bricothèque, Recyclerie de Rillieux la Pape, La Triade, Ressourcerie mobile du Pays d’Issoire)

3 entreprises privées

(Charly récup, Broc n’ Shop, Rossi récupération)

Ressourcerie d’Apt

Camion d’enlèvement des à domicile

Secours catholique - Mazan

Atelier / boutique de dépôt et de vente textile

Recyclerie de Rillieux-la-Pape (69)

Atelier de réparation des jouets

Un comptage de terrain

En complément, la campagne de caractérisation visuelle des déchets a permis de compléter les données recueillies, de les affiner et d’avoir un retour direct du terrain. 10 tests ont été effectuées dans les déchetteries du territoire (Villes sur Auzon, Caromb, Carpentras, Sorgues et Pernes les Fontaines), lesquels ont permis : 

De compter

2 561

objets

représentant un poids total d’environ 11,8 tonnes

Parmi lesquels 

1 203

potentiellement réemployables

 (dont 627 en très bon état apparent) 

D’échanger avec 

16

agents de quai

et environ 30 usagers 

On peut ainsi évaluer à 665 tonnes par an le volume de déchets pouvant être facilement réemployés sur le territoire (soit 2% du poids total collecté). Ce pourcentage porte uniquement sur les objets pouvant être aisément mis en rayon dans une boutique, pas sur les matières à recycler.

deux réunions publiques

Un comité consultatif des acteurs locaux du réemploi a aussi été organisée le 28 février 2023 dans la salle du conseil de la mairie de Caromb. Cette réunion publique a rassemblé de 35 personnes issues des associations et des collectivités du territoire, ainsi que des citoyens qui ont débattu autour de 3 tables rondes thématiques : 

 « La ressourcerie de demain » 

« Le village du réemploi » 

« L’environnement concurrentiel » 

Tous les participants ont apprécié cette matinée d’échanges (dont 70% de « Très satisfaits ») qui a marqué un véritable temps dans l’agenda local des professionnels et citoyen engagés sur la gestion et le réemploi des déchets. 

Comité consultatif (Caromb, le 28/02/23)

Présentation des 1ers résultats de l’étude de faisabilité

Comité consultatif (Caromb, le 28/02/23)

Exemple d’une représentation collective de la « recyclerie idéale » (Table ronde n°1)

L’organisation d’une réunion publique de restitution de l’étude ayant réuni le 23 mai 2023 plus de 30 personnes dans la salle du conseil de la mairie de Caromb. Des représentants de l’Etat, des collectivités locales (élus et techniciens) et des associations du territoire ont à cette occasion pris connaissance des principaux enseignements tirés de l’étude. 

Les échanges suivants ont également permis d’envisager la suite à donner, notamment sur la question du foncier et la recherche active d’un local qui pourrait être mis à disposition par une collectivité. 

Les prochaines rencontres permettront également de choisir parmi un large éventail de possibles, les actions concrètes à mener et d’entrer plus en détail sur la manière d’articuler les services d’une Ressourcerie avec ceux des collectivités locales, toujours dans l’optique de s’appuyer sur des complémentarités afin de fournir un service pus performant aux habitants et aux entreprises du territoire.

Réunion publique de restitution

(Caromb, le 23/05/23)

Réunion publique de restitution

De nombreux partenaires présents

l'étude de faisabilité

En résumé

Grâce à ces entretiens individuels et collectifs faits en direct avec les acteurs du réemploi d’une part, aux recherches documentaires, au recueil de données sur le terrain et au croisement de ces diverses sources d’autre part, plusieurs enseignements peuvent être retenus : 

Le concept de ressourcerie est pertinent au vu des caractéristiques socio-économiques locales :

le niveau de précarité important appelle des réponses qu’une boutique apporte à la fois par l’emploi généré, la mise à disposition d’objets courants à prix très bas, et par le lien social généré par les activité annexes (sensibiliation).

Il y a largement la place pour une recyclerie sur le territoire

(et même plusieurs dans l'idéal…). L’idée d’une nouvelle recyclerie est très bien accueillie. L’état d’esprit des autres porteurs de projets du territoire est très favorable à la coopération. Il y a une véritable recherche de complémentarités.

Les possibilités sont infinies,

car chaque filière ou gisement est « un monde en soi » qui fait appel à des compétences spécifiques pour le traitement et la valorisation… donc autant de débouchés intéressants pour l’emploi local.

Le manque de foncier

limite les capacités de développement : tous les acteurs du réemploi existants souffrent d’un manque de place, notamment de zones tampons pour stocker les objets avant d’être mis en boutique

Un repositionnement nécessaire :

les recycleries font face à une concurrence accrue suite au placement des enseignes « classiques » sur le marché du réemploi. Il faut appuyer sur la spécificité des recycleries : un levier pour l’insertion par l’emploi et un outil de sensibilisation par le lien social.

La ressourcerie est avant tout vue comme un lieu de vie,

de partage et d’échanges humains, un endroit où l’on vient d’abord se balader, rencontrer, apprendre, donner ou acheter.

Le volume de déchets traités augmente

régulièrement et les gens, comme les élus locaux, semblent être de plus en plus réceptifs au concept de recyclerie et de réemploi plus généralement.